Monopoly

Au début des années 90, j’ai beaucoup travaillé à partir du jeu de Monopoly. Image emblématique du capitalisme, le Monopoly m’offrait alors un terrain propice pour questionner ce modèle de vie centré sur la consommation et l’enrichissement et de réfléchir aux complexes relations qui existent entre l’art et l’argent.
Au Monopoly, tout s’achète et tout se vend. L’écart de richesse entre les plus nantis et les plus pauvres se creuse tout au long de la partie jusqu’à ce que l’un des joueurs possède tout ce qui appartenait aux autres…
J’y ai donc vu l’opportunité d’y jouer aussi, à l’aide de mes pinceaux. C’est aussi à cette époque qu’est apparue la phosphorescence dans mon travail.  Au fil des années, j’aurai travaillé tant sur les planches de jeu que sur les titres de propriété, les personnages, et même sur les billets de banque. Tout s’exploite au pays du Monopoly !